Liberté d’expression - Liberté de la communication - Liberté de la création (artistique et littéraire)
Sommaire
Les juges, les discours de haine (et le politiquement correct)
Les polices légales des « discours de haine » se prêtent en France à des critiques contradictoires. D’un côté, il leur est reproché d’instituer un « politiquement correct » qui ne permettrait plus de dire « quoi que ce soit ». De l’autre côté, il leur est reproché de ne pas être appliquées sévèrement par (…)
Compte-rendu de lecture de : Jacques de Saint Victor, Blasphème. Brève histoire d’un « crime imaginaire », Gallimard, L’esprit de la Cité, 2016, 127 p. : Liberté d’expression et liberté de religion : ‟blasphème” et ‟droit au respect des convictions religieuses” sont-ils équivalents ?
Le livre de Jacques de Saint-Victor n’est ni un traité juridique, ni tout à fait une entreprise historiographique, ni tout à fait un essai. Plutôt une hybridation, du type des survey(s) anglaises ou américaines, quelque chose d’à la fois brillant et incisif, mais de temps à autre elliptique. « Ce (…)
Compte-rendu de lecture de : Gwénaële Calvès, Envoyer les racistes en prison ? Le procès des insulteurs de Christiane Taubira, LGDJ-Lextenso éditions, 2015, 107 p.
Résumé. Discours racistes, liberté d’expression et universalisme républicain. Une défense de la pénalisation de l’injure raciste. C’est un livre roboratif que vient de publier Gwénaële Calvès sur une question où la référence au « politiquement correct » avait fini par être l’arbitre des élégances entre ceux (…)
Love, La vie d’Adèle : pourquoi l’analyse filmique est un genre juridique
Le ministre de la Culture et de la Communication a confié au président de la Commission de classification des films du Centre national du cinéma et de l’image animée une mission de réflexion sur la classification des œuvres cinématographiques. Cette mission intervient dans un contexte dans lequel les (…)
La condamnation pour diffamation de Patrick de Carolis et de France 3 civilement responsable a violé la liberté d’expression protégée par la Convention (CEDH, 21 janvier 2016, de Carolis et France Télévisions c. France)
Dans son arrêt de Chambre, rendu ce (21 janvier 2016) dans l’affaire de Carolis et France Télévisions c. France (requête no 29313/10), la Cour européenne des droits de l’homme dit, à l’unanimité, qu’il y a eu : Violation de l’article 10 (liberté d’expression) de la Convention européenne des droits de (…)